2014
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https://doi.org/10.4000/dam.2511
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Valerie BEL et al., « Au tournant des IIIe et IIe siècles av. J.-C. : une tombe singulière à Ensérune (Hérault) », Documents d’archéologie méridionale
Découvert de façon fortuite à l’extrémité occidentale de l’oppidum, ce dépôt secondaire de crémation, daté du tournant des IIIe s. et IIe s. av. J.-C., constitue le témoignage funéraire le plus récent mis au jour sur le site d’Ensérune. Il offre ainsi un nouveau jalon pour la connaissance de l’évolution des pratiques funéraires au cours du second âge du Fer. Il s’agit d’une tombe en fosse avec couverture surmontée d'un tertre de pierres, comportant une situle en bronze utilisée comme vase ossuaire, une épée, un umbo et deux couteaux, en fer, associés à un ensemble de récipients en céramique dont un service de vases à vernis noir de Rosas et à un important dépôt de faune. L'analyse de la documentation montre que la tombe 1001 s'inscrit dans la continuité des pratiques funéraires en usage depuis le Ve s. av. J.-C. dans la nécropole d'Ensérune. Elle fait apparaître toutefois de nombreuses différences, notamment la localisation particulière de la sépulture (à l'extérieur et à distance des limites connues de l'oppidum), le choix du vase ossuaire, la dispersion d'une partie des restes brûlés, la disposition d'une partie du mobilier sur un plateau en bois, le mode de dépôt original des restes de faune, la composition du mobilier et le bris de vases. Certaines de ces caractéristiques trouvent des comparaisons dans les sépultures nîmoises des IIe et Ier s.