2020
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/f3uy
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https://doi.org/10.4000/danse.3037
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Patrick Germain-Thomas, « Peut-on démocratiser la danse contemporaine ? », Recherches en danse
Si le principe de l’intervention du pouvoir politique dans un processus d’élargissement au plus grand nombre de l’accès aux expériences esthétiques s’impose dès la première moitié du XXe siècle, le terme même de démocratisation reste porteur d’une ambivalence entre l’idée d’un partage de l’art et de la culture et le nombre relativement restreint d’acteurs participant effectivement au processus de valorisation et de reconnaissance des artistes et des œuvres. Cette ambivalence provoque de nombreux débats, au sein desquels le secteur chorégraphique peut constituer un champ d’investigation très fécond. En effet, on peut y observer, depuis le milieu des années 1970, la construction et la mise en œuvre d’une politique volontariste de développement de la danse contemporaine, tout à fait emblématique de l’idéal de démocratisation culturelle. Cet article a pour principal objectif d’exposer les principaux leviers de cette politique, d’en étudier les résultats et d’envisager ses prolongements possibles.