La mémoire du bien et l’éducation à la responsabilité personnelle. L’action du Comité pour la forêt des Justes

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2013

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  • 20.500.13089/f7m6
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Diasporas

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Gabriele Nissim, « La mémoire du bien et l’éducation à la responsabilité personnelle. L’action du Comité pour la forêt des Justes », Diasporas


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Résumé Fr En

Le concept original du « Juste », issu de l’expérience de Yad Vashem, est une catégorie morale universelle qui peut être élaborée à partir de la mémoire de tous les génocides et crimes contre l’humanité. Il ne met pas en lumière le saint ou le héros parfait et sans tache, mais la personne qui, dans des circonstances extrêmes, s’est assigné une responsabilité envers son prochain et a défendu la dignité humaine. Il n’existe pas de type unique de Juste, mais une pluralité de figures qui peuvent varier dans chaque situation, parce que le mal extrême qui promeut l’élimination d’êtres humains se présente dans l’histoire avec des visages toujours divers et que les hommes responsables sont appelés à chaque fois à des tâches différentes. La mémoire du bien a une grande valeur éducative pour les nouvelles générations parce qu’elle enseigne comment, face au renversement des valeurs morales qui caractérise tous les systèmes génocidaires, l’unique salut provient de la capacité des hommes à penser et à juger par eux-mêmes, comme l’a montré Hannah Arendt. Il faut toutefois souligner qu’il n’existe pas de formule magique du bien, mais qu’il s’agit d’un processus complexe qui concerne l’intériorité de chacun.

The original concept of the “Just ,” coming from the experience of Yad Vashem, is a universal moral category that can be elaborated from the memory of all genocides and crimes against humanity. It doesn’t illuminate the saint or the perfect hero without any black mark, but the person who, in extreme circumstances, assigned himself a responsibility towards his fellow man and stood up for human dignity. There is not one type of “Just,” but a diversity of figures varying from one situation to another, because the extreme evil that promotes the elimination of human beings presents itself in history always with a different face and the responsible person is always called to do different tasks. The memory of the “Good” has an important educational value for the new generations because it teaches how, as Hannah Arendt has demonstrated, when facing the inversion of moral values that characterize any genocidal regime, the only salvation comes from the human capacity of judging for himself. However, it should be emphasized that there is no magical formula of good, but instead a complex process dealing with the interiority of each and everyone.

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