2014
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/fd4w
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Jean Canavaggio, « De la dédicace au prologue du Persiles : le fin mot de Cervantès », e-Spania
Les deux seuils paratextuels du Persiles que sont la dédicace au comte de Lemos et le prologue au lecteur nous livrent le dernier mot de Cervantès. Ces deux pages d’anthologie, « traversées par la conscience de la mort qui vient », ont déjà fait l’objet, ces dernières années, d’études et de traductions remarquables. Elles sont réexaminées ici en fonction du thème du colloque.Dictés sur un lit d’agonie, ces deux textes ne sont pas simplement les membra disjecta d’un portrait d’artiste dont la vérité n’appelle pas de vérification : situés à la charnière d’une vie qui s’achève et d’une mort attendue, ils s’inscrivent en faux contre le mot de Proust dénonçant « le langage insincère des préfaces et des dédicaces ».