¿Un alegato contra el derecho de conquista? La Plática del villano del Danubio de fray Antonio de Guevara

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2021

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  • 20.500.13089/fcpg
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Emilio Blanco, « ¿Un alegato contra el derecho de conquista? La Plática del villano del Danubio de fray Antonio de Guevara », e-Spania


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Résumé Es Fr

El artículo revisa las distintas teorías emitidas sobre el pasaje más famoso de toda la producción literaria de fray Antonio de Guevara, el discurso del villano del Danubio. Se llama la atención sobre tres momentos de la recepción del texto: por un lado, los cortesanos del ambiente español coetáneo y quienes lo leen en América poco después de su publicación, a partir de 1535; por otro, los lectores modernos: hasta la segunda revisión de Américo Castro, el discurso no encontró referentes ultramarinos. Se repasan las distintas teorías sobre el posible significado y la intención de la arenga, y se apuesta de forma clara por la identificación del villano con el hombre salvaje de la literatura medieval, cuyas características iconográficas coinciden mayoritariamente con las de Mileno. Todo ello revela un texto polisémico en el que las críticas a la administración de justicia parecen predominar sobre otros considerandos relativos a América.

Cette contribution propose une révision des théories formulées sur le passage le plus célèbre de toute la production littéraire de fray Antonio de Guevara, le discours du paysan du Danube. Elle attire l’attention sur l’existence de différents moments de réception du texte : la réception contemporaine dans les milieux courtisans de la sphère espagnole d’abord puis en Amérique, peu après sa publication, à partir de 1535 ; la réception par les lecteurs modernes, et la mise en rapport du texte avec le Nouveau Monde, après la seconde révision de son interprétation par Américo Castro. Après un rappel des différentes théories sur le sens de la harangue du paysan et l’intention qui l’anime, on démontre la pertinence de l’identification du paysan avec l’homme sauvage de la littérature médiévale, dont les représentations iconographiques coïncident largement avec les traits prêtés à Mileno dans l’oeuvre de Guevara. On se trouve donc devant un texte polysémique, dans lequel les critiques envers l’administration de la justice semblent plus importantes que les considérations relatives à l’Amérique.

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