2021
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/fd5i
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https://doi.org/10.4000/e-spania.41019
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Cet article propose une lecture croisée de l’œuvre de Fernando de Rojas (1499-1502) et de La burlada Aminta y venganza del honor (1637) de María de Zayas, notamment motivée par la présence dans cette maravilla de deux personnages féminins qui font figure d’entremetteuses. À travers l’examen de cette nouvelle et la mise au jour d’une série de réminiscences célestinesques liées notamment à la disposition de la matière, et d’écarts vis-à-vis de cet intertexte implicitement convoqué, s’éclairent les enjeux respectifs de ces deux textes quant au traitement littéraire du thème de l’entremise amoureuse. On constate l’impossibilité relative de l’existence de motifs et de traits appartenant en propre à La Celestina dans l’univers de ce recueil, dans lequel la modalité narrative et l’idéologie à l’œuvre laissent peu de place à l’émergence d’une parole divergente et dialogique.