2012
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https://doi.org/10.4000/ebc.1312
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Sophie Aymes, « Ivy and Bones: Ruins and Reversibility During the Blitz », Études britanniques contemporaines
L’article « Le lierre et les os: ruines et réversibilité pendant le Blitz » s’attache à montrer que la représentation des ruines du Blitz est traversée par la tension esthétique et sémiotique entre abstraction, pureté moderniste et accrétion naturaliste et pittoresque. La notion de réversibilité sert de piste pour explorer la manière dont les destructions engendrées par la guerre ou encore le sentiment d’un déclin culturel s’inscrivent dans les œuvres de Elizabeth Bowen, Herbert Furst, Claire Leighton, Rose Macaulay, John Piper, et Virginia Woolf, tout en étant contrebalancés par des modes de compensation imaginaire. La figure de la réversibilité permet d’analyser certains sites où les conflits esthétiques sont réactivés, des espaces bombardés à la page du livre en tant qu’objet culturel emblématique et artefact moderniste menacé de disparition.