« Thoughts of an Outsider » : Virginia Woolf et la pensée du dehors

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2015

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  • 20.500.13089/fe32
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Marie Laniel, « « Thoughts of an Outsider » : Virginia Woolf et la pensée du dehors », Études britanniques contemporaines


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Résumé Fr En

Dans les essais où elle déconstruit les modèles hégémoniques d’accès à l’éducation, comme A Room of One’s Own (1929), Three Guineas (1938) ou « The Leaning Tower » (1940), mais aussi dans ses œuvres de fiction, comme Jacob’s Room (1922) ou « A Woman’s College from Outside » (1926), Virginia Woolf assigne à l’instance narrative, ou aux personae qu’elle adopte, une position marginale constitutive, celle de l’outsider, condamnée à observer du dehors les rites d’appartenance des initiés (« the unconscious inheritors of a great tradition »). En s’excluant délibérément des lieux de savoir, Virginia Woolf pose en réalité la question cruciale de l’émergence d’une « pensée du dehors », au sens foucaldien, puis deleuzien du terme, d’une pensée qui ne peut se contenter d’ignorer ou de rejeter cet héritage intellectuel, mais doit envers et contre tout s’efforcer d’en constituer, non pas la simple négation, mais le « Dehors » intertextuel, dans l’intimité d’un contact étroit mais critique.

In the essays which undermine male-dominated views on education, such as A Room of One’s Own (1929), Three Guineas (1938) or “The Leaning Tower” (1940), but also in her works of fiction, such as Jacob’s Room (1922) or “A Woman’s College from Outside” (1926), Virginia Woolf writes from the perspective of the outsider, who is made to watch the privileged happy few, “the unconscious inheritors of a great tradition,” from a critical distance. As she deliberately embraces the stance of the outsider, Woolf’s narrator or persona does not merely ignore the intellectual or literary tradition connected with Oxbridge, but rethinks it from “the Outside” in the Foucauldian and Deleuzian sense of the word, writing both from without and from within this masculine literary tradition.

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