2018
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https://doi.org/10.4000/ebc.4442
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Le présent article propose de lire Atonement d’Ian McEwan (2001) à travers les notions de vue, vision et imagination afin de redéfinir la poétique visuelle de l’auteur. Nous analyserons d’abord les cadres qui façonnent la vision de la jeune Briony, en tant qu’enfant et en tant qu’écrivaine novice. Scrutant le monde depuis sa nursery, le regard de Briony est explicitement perçu comme à la fois enfantin et littéraire (mélodramatique), captivé et rebuté, en somme contradictoire, ce qui se matérialise dans les points aveugles équivoques de ses obsessions visuelles. Nous terminerons en explicitant en quoi l’idée de « vision », à la fois comme thème et comme stratégie de représentation, relie McEwan à la tradition littéraire, à Conrad notamment, et contribue à élaborer une esthétique hybride du montage qui influe sur la lecture éthique du roman.