2007
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-5444
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1168-4917
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fei3
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/ebc.9481
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Paul Veyret, « « Le sourire de la Manticore » : de l’un à l’autre dans The Satanic Verses de Salman Rushdie », Études britanniques contemporaines
The Satanic Verses décrit un moment de vertige diasporique, au sens étymologique de dispersion des graines qui vont féconder un corps étranger. La problématique de l’écriture de Salman Rushdie est bien celle-ci, celle de la prise de pouvoir, ou plus exactement d’une reconquête du pouvoir de dire et de nommer le réel au travers de la fiction. L’étranger y est cette entité instable, renouvelée, hybride : il n’y a en effet pas de double ou de dédoublement dans la fiction de Rushdie mais plutôt un foisonnement de la définition de l’autre, une démultiplication à l’envi des sens du texte.