2014
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Christophe Marquet, « Le développement de la japonologie en France dans les années 1920 : autour de la revue Japon et Extrême-Orient », Ebisu
La Première Guerre mondiale est marquée en France par le déclin du japonisme esthétique et par un nouvel intérêt pour le Japon contemporain. En 1923, une publication périodique, Japon et Extrême-Orient, éditée par Claude Eugène Maitre (1876-1925), ancien directeur de l’École française d’Extrême-Orient, se proposa d’apporter au public français « des éléments d’information et d’appréciation aussi nombreux et aussi précis que possible sur un pays vers lequel le porte une sympathie spontanée, mais insuffisamment avertie […] ». Cette éphémère revue aux sujets éclectiques donne une idée de l’état des études japonaises au début des années 1920 et du niveau d’information sur ce pays en France à cette époque. Les pionniers de la japonologie, comme Serge Elisséev ou Moïse Charles Haguenauer, y apportèrent leur contribution à une meilleure connaissance du Japon moderne et contemporain en vue d’un rapprochement intellectuel entre les deux pays.