Un émigrant dauphinois en Alberta : la correspondance de Pierre Gilibert

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/ff9y
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2429-4667

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0153-1700

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ffde

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/eccs.2150

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved




Citer ce document

Leslie Choquette et al., « Un émigrant dauphinois en Alberta : la correspondance de Pierre Gilibert », Études canadiennes / Canadian Studies


Partage / Export

Résumé Fr En

Le 15 avril 1905 Pierre Gilibert quitte la gare de Dijon et son village natal, Salaise-sur-Sanne (Isère), dans le Sud-Est de la France en route pour l’Ouest du Canada. Il parviendra en Alberta, près de Red Deer, après un périple de trois mois en passant par Paris, Londres, Liverpool et Montréal. Il ne part pas seul mais accompagné d’une douzaine de parents et amis. Nous disposons de huit lettres rédigées entre 1905 et 1912 qui, ensemble, nous offrent une perspective sur l’expérience migratoire de ce petit groupe. Elles racontent les défis de faire maison et moisson dans l’Ouest au début du XXe siècle, y compris l’inévitable adaptation au nouvel environnement. Elles montrent aussi tout l’espoir qui s’empare de cette population de colons français suite à l’arrivée de plus en plus proche du chemin de fer. Mais la grande distance entre l’Alberta et la France ne diminue en rien le sentiment d’appartenance entre les Gilibert canadiens et français. Ultimement Pierre Gilibert comme plusieurs de son entourage décidera de quitter le Canada. Accompagnée de sa femme et de leurs trois enfants il rentrera en France en 1929. Cet épisode migratoire ne suit donc pas le scénario traditionnel qu’on associe aux transplantations de migrants européens en sol nord-américain. Ceci n’est pas une « success story » à l’américaine mais peut-être, plutôt, à la française. Car à plusieurs reprises les lettres témoignent de la volonté ferme de Gilibert de réussir son affaire au plus tôt afin de rentrer dans le giron de sa famille dauphinoise.

Pierre Gilibert left his village, Salaise-Sur-Sanne in South Eastern France, on April 15, 1905 for Western Canada. He reached Red Deer in Alberta, after a three-month journey taking him through Paris, London, Liverpool and Montreal. He travelled together with a group of family members and friends. 8 letters written by Gilibert between 1905 and 1912 have been found. They provide an interesting outlook on the migration experience of this little group of French emigrants. They provide an interesting source of information on the migrants’ settlement and their progress as French settlers in the new province. Gilibert will eventually decide to return to France with his wife and three children in 1929, leaving behind some family members who chose to stay in Canada. Though not a traditional success story for an emigrant family settling in North America, still these letters might tell another success story, a French one, in which Gilibert had planned to succeed in Canada all along before returning to Dauphiné.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines