2003
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https://doi.org/10.4000/economiepublique.119
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Maurice Baslé, « Bonnes gouvernances publiques en Europe et évaluation. Introduction à un débat de socio-économie politique de l’évaluation », Économie publique/Public economics
les « gouvernances » remplacent le « gouvernement » au sens où la décision est prise différemment (en association publique et privée entre parties prenantes) et où elle est analysée différemment : le processus politique est nouvellement décrit comme un ensemble d’interactions publiques volontaires produisant des effets du point de vue de la réalisation d’objectifs officiels et produisant aussi des effets émergents. Il semble à beaucoup que le besoin d’évaluation des politiques publiques croisse avec la montée de ces nouvelles gouvernances. L’argumentation restituée ici signale que l’évaluation et la notation des actions des autorités officielles (par exemple par les organisations internationales) qui semblaient aller de pair avec la recherche d’une meilleure performance publique au plan des objectifs recherchés et au plan du fonctionnement du marché politique et des procédures de la démocratie deviennent, avec les nouveaux modes de gouvernances, encore plus nécessaires tant les limites informationnelles des décideurs s’accroissent avec la complexité de la prise de décision et tant s’accroît le besoin de construire du sens aux politiques publiques. On examine ce lien supposé entre nouvelles gouvernances et plus d’évaluation et on montre évidemment que les limites informationnelles sont seulement repoussées par la mise en oeuvre des évaluations de politiques publiques. On conclut en indiquant que les développements de l’évaluation ont néanmoins un grand mérite : elles peuvent être l’occasion en externe de faire vivre des débats publics et, en interne, d’ inciter à un meilleur management public.