Bonnes gouvernances publiques en Europe et évaluation. Introduction à un débat de socio-économie politique de l’évaluation

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2003

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  • 20.500.13089/fhat
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Maurice Baslé, « Bonnes gouvernances publiques en Europe et évaluation. Introduction à un débat de socio-économie politique de l’évaluation », Économie publique/Public economics


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Résumé Fr En

les « gouvernances » remplacent le « gouvernement » au sens où la décision est prise différemment (en association publique et privée entre parties prenantes) et où elle est analysée différemment : le processus politique est nouvellement décrit comme un ensemble d’interactions publiques volontaires produisant des effets du point de vue de la réalisation d’objectifs officiels et produisant aussi des effets émergents. Il semble à beaucoup que le besoin d’évaluation des politiques publiques croisse avec la montée de ces nouvelles gouvernances. L’argumentation restituée ici signale que l’évaluation et la notation des actions des autorités officielles (par exemple par les organisations internationales) qui semblaient aller de pair avec la recherche d’une meilleure performance publique au plan des objectifs recherchés et au plan du fonctionnement du marché politique et des procédures de la démocratie deviennent, avec les nouveaux modes de gouvernances, encore plus nécessaires tant les limites informationnelles des décideurs s’accroissent avec la complexité de la prise de décision et tant s’accroît le besoin de construire du sens aux politiques publiques. On examine ce lien supposé entre nouvelles gouvernances et plus d’évaluation et on montre évidemment que les limites informationnelles sont seulement repoussées par la mise en oeuvre des évaluations de politiques publiques. On conclut en indiquant que les développements de l’évaluation ont néanmoins un grand mérite : elles peuvent être l’occasion en externe de faire vivre des débats publics et, en interne, d’ inciter à un meilleur management public.

Governance is said to be a new behaviour of official authorities when co operating for decision within public sector and associating different stakeholders from civil society. Evaluation has been developed for better public decision, mainly in countries with anglo-saxon culture of accountability and “economic-cost and benefit analysis”. With the development of new modes of governance, is there a future for Evaluation as process and production of knowledge ? The paper says that Evaluation seems to be better associated to governance as a process of measurement of intentional and unintentional effects of public action : it becomes the new professional attitude for better management and better democratic processes. But, the paper is not too optimistic : evaluation only displaces usual informational barriers : rating governments by means of evaluation processes combined with processing of political  market does not transform the imperfect character of the political decision. Evaluation is only an addendum. In conclusion, it is noted that the interest of evaluation is that it is a political choice.

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