1990
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/fizh
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https://doi.org/10.4000/edc.2802
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Daniel Terral, « Écriture et vie quotidienne ou rendre la folie pratiquable », Études de communication
Ce texte de Daniel Terrai est un chapitre de son mémoire de maîtrise en Sciences Sociales (Paris XII, 1983), « Cantilène pour Adrien, ou la démarche d’écrire. Une autre pratique en travail social dans le domaine de l’éducation spécialisée ».Travaillant sur le thème « Vie quotidienne, écriture et théorie des psychoses », D. Terrai se réfère à l’expérience d’écriture de Fernand Deligny ; il estime que l’écriture est l’outil d’une pratique pédagogique, analyse ce que fait l’éducateur qui écrit. Son travail tente de profiter des études d’ethnologues, et des « histoires de vie ».Pour lui, écrire est une pratique d’intervention sociale où, écrivant, l’éducateur se fait chercheur : en particulier par un travail d’identification de l’objet (le handicapé), de la situation (le handicap), une analyse de la prise en compte ou prise en charge (champ d’intervention), une analyse du locuteur/auteur (l’éducateur).Cette pratique a été élaborée dans un « foyer d’hébergement à vie » pour adultes handicapés mentaux (« arriérés profonds », « psychopathes graves », « autistes »), établissement à créer et créé (janvier 1979). D. Terrai était chef de service dans cet établissement.Pierre DELCAMBRE