Étudier la part de l’humain dans les savoirs : les Sciences de l’information et de la communication au défi de l’anthropologie des savoirs

Fiche du document

Date

2014

Type de document
Périmètre
Identifiant
  • 20.500.13089/fino
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2101-0366

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1270-6841

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fizx

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/edc.5636

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved




Citer ce document

Yolande Maury et al., « Étudier la part de l’humain dans les savoirs : les Sciences de l’information et de la communication au défi de l’anthropologie des savoirs », Études de communication


Partage / Export

Résumé Fr En

Dans cet article nous interrogeons le regard porté par les Sciences de l’information et de la communication sur le domaine de l’anthropologie des savoirs. Après un bref rappel historique de la constitution de ce champ d’études qui, se démarquant des approches positives, se tourne progressivement vers une considération des savoirs du point de vue du sens, une discussion du positionnement méthodologique met en avant l’importance d’une démarche d’enquête réflexive, sensible à la construction et à la transformation des savoirs saisis à travers les actes, les pratiques sociales et les usages des dispositifs communicationnels. Cette posture permet d’aborder le savoir – tel qu’il s’inscrit dans les matérialisations et transpositions des « êtres culturels » – comme produit et producteur des relations humaines.

In this article we consider how Information-Communication Science has taken into account the field of inquiry known as the « Anthropology of knowledge ». After a brief historical presentation of the constitution of this field which, distancing itself progressively from a positivistic approach, has turned towards analysis of knowledge from the perspective of meaning, a discussion of methodological positioning points up the importance of reflexive investigative research, which remains sensitive to the construction and the transformation of knowledge, studied through the prism of acts, social practice, and uses of informational and communicational devices. This methodological stance allows the researcher to study knowledge – as it is inscribed in the materializations and transpositions of « cultural entities » – as both product and producer of human relations.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines