2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2296-5084
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0014-2026
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fjoz
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/edl.1071
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Colin Pahlisch, « Un complexe de Galilée ? Penser la scène avec la science-fiction », Études de lettres
Hormis quelques rares exemples, l’étude des rapports entre théâtre et science-fiction peine encore à susciter des vocations, tant chez les chercheurs en philosophie que chez les critiques du théâtre et les dramaturges. Ce désintérêt est regrettable et cette contribution tente d’y remédier en proposant quelques approches croisées entre ce genre littéraire et l’art de la scène. À partir du concept brechtien de distanciation, il s’agira de mettre tout d’abord au jour le potentiel critique qui unit, dès l’origine, poétique de la science-fiction et théorie du théâtre. Dans un second temps, sera abordée la question de la réalisation scénique qui semble avoir souvent court-circuité la rencontre entre théâtre et science-fiction, à partir des remarques de Ralph Willingham sur diverses stratégies permettant de pallier l’impossibilité de représenter sur scène la totalité d’un monde autre, d’y faire adhérer l’imaginaire du spectateur. Enfin, le recours à la notion de sublime permettra d’embrasser d’un même regard la pensée du théâtre et la science-fiction, et, peut-être, de jeter les bases d’une approche philosophique commune.