2003
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Olivier Servais, « Dispositions et détermination de l’action dans la théorie de la régulation », Économie et Institutions
La référence à l’habitus inscrit la théorie de la régulation (TR) dans un dispositionnalisme qui l’engage dans une certaine épistémologie. L’étude de ce dispositionnalisme conduit à distinguer deux orientations principales. L’holindividualisme (HI) met l’accent sur les capacités d’interprétation des agents, optant ainsi pour une conception wittgensteinienne de la disposition à suivre une règle, simple adhésion ou soumission intentionnelle à l’autorité des autres. Ce dispositionnalisme faible conçoit la disposition comme une propension à agir indéterminée parce qu’acquise dans l’interaction. De son côté, l’holstructuralisme (HS) retient une définition de la disposition comme arrière-fond d’interprétation, exerçant une force d’orientation sur l’action. Sans être une causalité mécanique, la disposition constitue bel et bien une sorte de causalité. Ce travail sur le dispositionnalisme conduit à réhabiliter le potentiel dynamique du concept d’habitus.