2022
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-3450
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2257-5529
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/foe5
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/elfe.2854
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Nicolas-Xavier Ferrand, « Exposer le vivant : espoirs et limites d’expositions portant sur les rapports humains/non-humains en France dans les années 2010 », ELFe XX-XXI
Le présent article vise à analyser quelques expositions françaises récentes à visée écologique et/ou mettant en perspective la question du rapport au non-humain, analyse menée en regard des débats intellectuels et épistémologiques relevant du « tournant ontologique » (B. Latour, Ph. Descola, E. Viveiros de Castro, T. Ingold, E. Kohn). L’étude des expositions « Abraham Poincheval » (2017), « Tomas Saraceno, ON AIR » (2018-2019), « La Fabrique du vivant » (2019), « La Rivière m'a dit » (2019) et « Nous les Arbres » (2019-2020) se concentre sur la façon dont ces manifestations mettent en scène les non-humains. Il s’agit d’identifier le statut qui leur est accordé, d’observer s’ils y sont ou non considérés et exposés comme des agents et si une place est accordée aux pensées non-occidentales, dans la lignée des textes de référence ayant déconstruit, ces dernières décennies, notre rapport à la nature.