Politique du diaporama ou l’histoire en différé

Fiche du document

Date

2016

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/folb
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2492-7457

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1967-7499

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fosi

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/elh.769

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved

Résumé Fr En

La fin de la production de la diapositive argentique au milieu des années 2000 n’a pas mis fin à l’existence du diaporama. Au contraire, puisque celui-ci s’est massivement déplacé vers nos ordinateurs, et de nombreux anonymes en composent aujourd’hui avant de les poster sur des sites de stockage vidéo de type YouTube. Outre le paradoxe que des plates-formes globalement dédiées à l’image animée accueillent des montages d’images fixes, le texte interroge la dimension commémorative de ces diaporamas, en particulier dans le contexte historique des soulèvements arabes de l’année 2011. En mettant en évidence le folklore révolutionnaire qui émane parfois de ces agencements de photos ou de captures d’écran, l’article analyse par contraste les diaporamas proposés par le collectif syrien Abounaddara – diaporamas qui élaborent une histoire en différé du conflit syrien tout en l’inscrivant dans le devenir d’une « révolution » née durant le mois de mars 2011.

The end of the production of traditional photography in the middle of the first decade of the twenty-first century did not mean an end to the slide show. It is quite the contrary, because the latter has simply been massively transferred to our computers, and many people who remain anonymous create slide shows before posting them to video storage sites like YouTube. Besides the paradox that these platforms generally dedicated to the animated image host montages of still images, this article examines the commemorative dimension to these slide shows, particularly in the historical context of the Arab uprisings of 2011. Emphasizing the revolutionary folklore that sometimes emanates from these layouts of photos or screen shots, this article analyses, through contrast, the slide shows put forward by the Syrian collective Abounaddara, slide shows which elaborate a history via a time lag of the Syrian conflict, while at the same time inscribing it in what the ‘revolution’ born during the month of March 2011, is becoming.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines