La nouvelle et la « petite histoire » : de Boccace à Marguerite de Navarre

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2017

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  • 20.500.13089/folk
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Jean-Claude Mühlethaler, « La nouvelle et la « petite histoire » : de Boccace à Marguerite de Navarre », Écrire l’histoire


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Résumé Fr En

La notion d’anecdote est inconnue au Moyen Âge et à la Renaissance. Cela n’empêche pas la société de cour de s’intéresser à l’intimité des grands, qu’ils soient saisis dans un moment de faiblesse ou, au contraire, dans une attitude qui force l’admiration. En marge des chroniques consacrées à la mémoire des hauts faits, la petite histoire, avec ses faits apparemment insignifiants, se fait un nid dans le genre de la nouvelle. Du Novellino et de Boccace à Marguerite de Navarre en passant par les Cent Nouvelles nouvelles bourguignonnes, plusieurs récits mettent en scène les puissants. Bien avant que Brantôme, puis Tallemant des Réaux ne proposent des recueils d’anecdotes concernant les grands de leur temps, la nouvelle balise le terrain. Entre rire et exemplarité, blâme et louange, elle se révèle être l’une des formes historiques à travers lesquelles s’est exprimée ce qu’il convient d’appeler la curiosité sociale.

The anecdote is an unknown notion in the Middle Ages and the Renaissance. Nonetheless, court society showed an interest in the private lives of great figures, whether they be described in a moment of weakness or in a situation arousing admiration. Little stories, with their apparently insignificant facts, find their home in the novella genre, on the margins of historical chronicles relating great deeds. From the Novellino and Boccaccio’s stories through to the Cent Nouvelles nouvelles of Burgundy and Marguerite de Navarre’s writings, several narratives feature the powerful. Well before Brantôme and Tallemant des Réaux’s collections of anecdotes about the great figures of their time, the groundwork had been laid by the novella. Alternating between laughter and displays of exemplarity, between condemnation and praise, the novella proves to be one of the historical forms of expression of what we might call social curiosity.

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