2018
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https://doi.org/10.4000/ephaistos.1334
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Luc Rojas, « Le chevalement, un objet technique : l’exemple du chevalement du puits du Marais (Le Chambon-Feugerolles, France) », e-Phaïstos
Les chevalements des houillères sont généralement considérés et appréciés pour leur style architectural. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un objet esthétique mais d’une réalisation technique. En effet, la physionomie d’un chevalement n’est pas imposée par des considérations stylistiques mais par des besoins techniques liés à l’exploitation. Il s’agit donc d’un choix s’intégrant à un complexe technique plus vaste celui de la houillère. Le chevalement du puits du Marais, situé à l’ouest de la région stéphanoise, nous offre un exemple éloquent. Entre 1903 et 1909, les Mines de Montrambert et de la Béraudière bâtissent une nouvelle division au sein de leur concession afin d’élargir l’exploitation. Dans cette organisation, le puits du Marais participe au remblayage et à l’aérage des chantiers. Cette réalisation technique très particulière permet à la compagnie de s’affranchir de la faille de Barlet, accident géologique coupant le gisement en deux. Ainsi, le chevalement vient parachever une installation technique originale et innovante.