Ungaretti et Shakespeare, le temps dévorant

Fiche du document

Date

2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/fszb
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1634-0450

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/ft5h

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/episteme.3775

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/


Sujets proches Fr

aède

Citer ce document

Isabel Violante, « Ungaretti et Shakespeare, le temps dévorant », Études Épistémè


Partage / Export

Résumé Fr En

Lorsque le poète italien Giuseppe Ungaretti (1888-1970) traduit quarante sonnets de Shakespeare, pendant la deuxième guerre mondiale, c’est sa propre langue et sa propre poésie qu’il explore, autant que la poétique élizabethaine. La communication montre comment l’œuvre de poète d’Ungaretti se nourrit de la pratique de la traduction, à la fois ersatz et prolongement de la création poétique, et comment la difficile transposition du vers shakespearien est servie par la réflexion du poète sur la prosodie italienne, et par l’idiolecte hermétique du poète. Le poète traducteur propose une version des sonnets de Shakespeare qui en définitive correspond à ses propres exigences poétiques, régies par la permanence du pétrarquisme, attachées à exprimer un sentiment du temps fatal, une douleur individuelle et collective. 

When the Italian poet Giuseppe Ungaretti (1888-1970) translated 40 sonnets by Shakespeare during the second World War, he was at the same time exploring his own as well as the Elizabethan poetic language. This essay shows how Ungaretti’s poetry is informed by his practice of translation, conceived as an alternative for and a continuation of his creative work, and how the difficult transposing of the Shakespearian verse is in fact served by the poet’s reflection on Italian prosody and by his hermetic idiolect. The poet-cum-translator offers a version of Shakespeare’s sonnets which eventually corresponds to his own conception of poetry, which is ruled by Petrarchan reminiscences and aims at expressing the passing of time and individual as well as collective suffering.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines