2004
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2104-3752
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0755-7809
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fttf
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/eps.92
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Laeticia Bar et al., « Les dynamiques socio-démographiques dans les TOM du Pacifique : vers un développement durablement assisté », Espace populations sociétés
La croissance naturelle dans les TOM poursuit sa baisse et est maintenant inférieure à 1,5%, suivant une baisse continue de la fécondité qui se rapproche du seuil de remplacement. L’espérance de vie connaît une progression très lente et irrégulière en relation aux maladies de société : obésité, diabètes et cancers. Les structures par âge font apparaître une croissance encore rapide des générations entrant sur le marché du travail (héritée de la fécondité de la fin des années 1970 et des années 1980) et une croissance rapide des effectifs de personnes âgées, mais le vieillissement reste modéré en termes de proportions des personnes âgées et le taux de dépendance va diminuer pendant encore une bonne dizaine d’années. Les TOM entrent dans la fenêtre démographique favorable à la croissance économique. Cependant, ils doivent faire face à de forts handicaps. La population active est peu qualifiée, sauf en ce qui concerne sa composante métropolitaine, et l’absence de qualification se répercute sur le chômage. Le secteur public reste une part importante de l’emploi, mais les services marchands connaissent aussi une croissance sensible. Les secteurs primaire et secondaire contribuent aussi à l’économie de manière significative, notamment mais pas seulement, en Nouvelle-Calédonie. Les enjeux pour l’avenir des TOM résident dans la formation d’une main-d’oeuvre locale qualifiée, la création d’emplois pour les générations nombreuses arrivant sur le marché du travail et le financement de l’accroissement des charges sociales : éducation, chômage, santé et retraites, liées pour ces dernières à l’augmentation des ayant droit plus qu’au vieillissement.