Faire figure d’immigré-E

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2008

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  • 20.500.13089/ftfl
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Immigration

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Frédérique Cornuau et al., « Faire figure d’immigré-E », Espace populations sociétés


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Résumé Fr En

En adoptant une démarche critique, cet article revisite plusieurs évidences qui parsèment les débats sur l’immigration en France. D’abord, tout en confirmant la féminisation du fait migratoire depuis les années 1960, il en relativise l’importance en prenant en compte les évolutions de longue période, l’invisibilité des migrations féminines passées et l’immigration dite irrégulière. Ensuite, tout en confirmant là encore la moindre présence des Européens parmi les immigrés, il propose l’hypothèse d’une « dé-européanisation » en partie administrée, sous l’effet des politiques facilitant la migration des Européens. Enfin, en combinant une approche diachronique et une approche synchronique, il atténue l’évidence que la France est une terre d’immigration majeure. La démonstration s’appuie sur les données du recensement de la population française depuis 1968 tout en recourant à une démarche pluridisciplinaire (démographie, sociologie).

In this paper, we present a critical approach of several assumptions commonly made in the debates on immigration in France. First, while we confirm the feminization of the migration phenomenon since the 1960s, we put it into perspective by considering long-term evolutions, the invisibility of past migrations of women and so-called irregular immigration. Then, while we also confirm that there are less Europeans among migrants, we posit the hypothesis of a ‘de-Europeanization’ partly resulting from policies favouring European migration. Lastly, combining diachronic and synchronic approaches, we question the assumption that France is a major country of immigration. Our demonstration is based on data from French censuses since 1968, with a multidisciplinary agenda (demography, sociology).

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