2010
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https://doi.org/10.4000/eps.4001
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Bernard Tallet et al., « Une ville qui bouge, une ville qui change », Espace populations sociétés
L’évolution actuelle de la métropole mexicaine est moins à suivre en termes de croissance urbaine qu’en termes de redistribution interne de sa population. Les mobilités résidentielles alimentent des phénomènes de recompositions socio-spatiales importants ; ce mouvement qualifié de transition urbaine est étudié grâce aux données des recensements de population. Considéré dans le cadre de la Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico (ZMVM), Mexico compte plus de 19,2 millions d’habitants. Sur la période 1995-2000, la croissance continue par apports de la croissance naturelle (environ 1,8 million de personnes supplémentaires). Le solde migratoire est, lui, négatif : la ville perd davantage qu’elle n’attire et voit le départ d'environ 800 000 personnes. Parallèlement, la mobilité interne (changements de résidence) est, elle, très forte puisqu’on enregistre environ 1,4 million de mouvements sur la même période ; cela concerne donc 8 % de la population. L’article insiste sur l’amplification et la complexification des trajectoires de migrants à l’intérieur de la métropole ; cela permet de proposer une lecture de l’expansion urbaine comme processus de redistribution de la population.