Nature’s rights as Indigenous rights? Mis/recognition through personhood for Te Urewera

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2020

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  • 20.500.13089/ftno
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Brad Coombes, « Nature’s rights as Indigenous rights? Mis/recognition through personhood for Te Urewera », Espace populations sociétés


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Résumé En Fr

In Aotearoa New Zealand, person rights for nature have been added to the suite of resolution mechanisms for Treaty of Waitangi claims. New laws for two national parks personify landscapes and Maori relations with them to encourage greater appreciation and care, and similar arrangements will follow for other parks. However, it is uncertain whether recognizing Indigenous rights by tying them to the rights of nature will be enforceable and effective. In Te Urewera, Treaty claims emerged more from land loss than disrespect for biocultural values, but the granting of person rights was intended to avoid return of ancestral land to the local tribe, Ngai Tuhoe. Personhood will realize only some of Tuhoe’s interests because retention of preservationist conservation means that few will ever live or work on their homelands. Rather than resolving the false inclusion, repressive authenticity and delimited recognition observed in overseas processes for claims settlement, granting personhood to nature for the purported benefit of Maori is an act of mis/recognition. Disingenuously, it conflates Indigenous with environmental, development with preservation and human with natural values.

En Aotearoa (nom indigène de la Nouvelle-Zélande), le principe de reconnaissance de la nature en tant que sujet de droit a été incorporé aux mécanismes de résolution des revendications du Traité de Waitangi. De nouvelles lois ont ainsi attribué une personnalité juridique aux paysages de deux parcs nationaux et aux relations que les Maori entretiennent à leur égard – et des dispositions similaires vont suivre pour d’autres parcs –, dans un souci de valorisation et de ménagement accru de ces espaces. Il n’est cependant pas certain que lier la reconnaissance des droits autochtones aux droits de la nature soit applicable et efficace. À Te Urewera, alors que les revendications formelles ont davantage procédé de la perte de terres que du mépris des valeurs bioculturelles, l’attribution du statut de sujet de droit à cet espace a constitué un moyen de contourner la restitution de terres ancestrales à la tribu locale, Ngai Tuhoe. Un tel statut ne sert par ailleurs que très partiellement les intérêts des membres de la tribu qui, en raison du maintien d’une forme stricte de conservation, vont difficilement pouvoir vivre ou travailler sur leurs terres. Plutôt que de s’attaquer à l’inclusion factice, aux injonctions essentialisantes et aux formes de reconnaissance circonscrites que l’on observe dans les processus de règlement de revendications ailleurs dans le monde, l’attribution du statut de personne à la nature au soi-disant bénéfice des Maori est un acte de mal/reconnaissance qui associe maladroitement l’autochtonie à l’environnement, le développement à la préservation et l’humain aux valeurs naturelles.

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