2010
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/fus5
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https://doi.org/10.4000/erea.1284
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Cet article se propose d’analyser le recueil de nouvelles Dancing Girls de Margaret Atwood (1977) par le biais de la thématique de l’angoisse ; de la crainte pour soi-même, l’angoisse évolue dans ces nouvelles vers d’autres formes d’angoisse liées à des questions d’éthique et au rapport aux autres. Une lecture minutieuse de plusieurs nouvelles permet de mettre en lumière une logique d’ensemble : l’angoisse qu’explore Atwood est étroitement liée aux relations entre les hommes et femmes à la période des années 60 et 70, où, malgré les promesses de libération sexuelle et féminine, un sentiment latent de vide, ressenti comme l’imminence d’un danger, pouvait être perceptible. Ce ressenti prend forme dans les nouvelles de Dancing Girls à travers des fantasmes de violence ou de victimisation, ainsi que des images associées au gothique et à la figure du double.