Colour as an Art of Illusion in John Lyly’s Campaspe (1584)

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2015

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  • 20.500.13089/fv41
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Armelle SABATIER, « Colour as an Art of Illusion in John Lyly’s Campaspe (1584) », E-rea


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Résumé En Fr

While the renowned painter Apelles praises his future sitter’s beauty in John Lyly’s Campaspe, act 3 scene 1 (1584), the young Campaspe rejects his flattering speech, hinting that the oily material harmoniously brushed onto a canvas is merely akin to the deceitful conceit of colores rhetorici. This conventional association of pictorial art with the art of rhetoric offers a glimpse of the complex discussion about colours that Lyly dramatised in his first comedy. This article aims at exploring the diverse meanings of colours in Campaspe in the light of Elizabethan perceptions of colours, focussing more particularly on the relation between colour and illusion. The dramatization of colours unveils Lyly’s fascination with artistic theories on colours as well as his deep concern with contemporary literary fashions that threaten the vitality and innovation of chromatic writing.

La mise en scène de l’histoire d’amour du célèbre peintre grec Apelle et de la concubine d’Alexandre le Grand offre la possibilité à John Lyly d’explorer l’art pictural sur scène dans sa première comédie Campaspe, représentée en 1584. La jeune femme ne se laisse nullement éblouir par les couleurs trompeuses que le peintre averti utilise sur sa toile et dans son langage fleuri. La remise en question des couleurs de la rhétorique dévoile seulement une des multiples facettes de la couleur représentées dans cette pièce. La grande culture classique de John Lyly lui permet de prendre de la distance par rapport aux nouvelles modes littéraires qui, selon lui, ont tendance à enfermer les couleurs dans le corset rigide de la rhétorique.

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