2019
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/fvdx
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https://doi.org/10.4000/erea.7213
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Bénédicte COSTE, « ‘Strange old Italian dresses’: Walter Pater, Victorian fashionista? », E-rea
Cet article traite de du vêtement esthétique tel que pensé par Walter Pater au cours de sa carrière littéraire. De « Léonard de Vinci » (1869) à l’inachevé Gaston de Latour (1888-1894 ?) en passant par « L’école de Giorgione » (1877) et « Un Prince des peintres de cour » (1885), Pater a évoqué, décrit les vêtements et plus particulièrement leurs détails. Ces descriptions s’inscrivent dans le cadre de l’Esthétisme britannique, mouvement où le vêtement tient une place importante, et plus particulièrement en regard des portraits de Whistler et écrits de Whistler, Oscar Wilde, Max Beerbohm, sans oublier sa caricature sous le crayon de George du Maurier et de Sir Leslie Ward. Progressivement, Pater élabore la figure d’un dandy esthète, incarné par le roi Henri III, qui, en jouant sur une gamme chromatique restreinte aux riches nuances, se crée en dehors de toute mode pour affirmer une jouissance exclusive. A l’opposé, Pater dépeint de véritables fashion victims, prises dans un rapport de soumission aux modes du temps.