2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2650-2623
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2116-1747
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fvs1
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/esa.398
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Henri Suhamy, « Les embrayeurs de métaphores et de métonymies », Etudes de stylistique anglaise
Quand les tropes ne sont pas lexicalisés, la perception du sens figuré peut se faire instinctivement, mais il arrive qu’un outil déictique guide la compréhension. Le mot embrayeur constitue lui-même une métaphore, mais, non enclenché dans le mécanisme sémantique par un autre embrayeur, il a besoin d’une explication extérieure au texte. Cette image désigne l’emploi d’un mot ou d’une locution dans la phrase qui se rapporte au sens figuré, non au sens littéral d’un autre mot ou d’une autre locution. L’intellect du lecteur ou auditeur est guidé vers le contenu métaphorique ou métonymique d’un autre mot ou d’une autre expression. L’article contient des exemples tirés de divers auteurs, ainsi que des commentaires sur la raison d’être de tels usages. La mécanique en question s’opère, surtout dans les textes littéraires, le plus souvent dans la subtilité, de façon suggestive et allusive, de sorte que le lecteur ou l’auditeur collabore avec l’auteur dans l’échange mental qui s’opère entre eux. Le principe d’économie et de connivence est à l’œuvre dans le rapport qu’ils entretiennent. Le domaine des figures de style en question étant vaste et varié, leur formation n’a pas toujours le caractère mécanique indiqué en premier et d’autres cas ont été commentés.