L’écriture de soi : genres discursifs, mode discursif ? Le récit des internements de Janet Frame : Faces in the Water, An Autobiography

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2018

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  • 20.500.13089/fvsg
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Catherine Paulin, « L’écriture de soi : genres discursifs, mode discursif ? Le récit des internements de Janet Frame : Faces in the Water, An Autobiography », Etudes de stylistique anglaise


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Résumé En Fr

This paper is an attempt at defining self-writing, in fictionalized texts or not, as a mode of communication. In Faces in the Water (1961) and An Autobiography (1991), Janet Frame depicts psychiatric hospitals as prisons. We examine the denominations and the descriptions of places, doctors and nurses, patients to show that metaphorical language, highly present in the fictionalized narrative, enables the reader to gain access to the experience the implied author made of it. From the point of view of the reader’s expectations, authenticity opposes fictionalized and non fictionalized self-writing. However, it is stylistic devices (similes, metaphors, metonymies) that best enable the reader to feel a reality that can only be symbolically represented, be it in a fictional narrative or in a narrative that claims to conform to the authentic. The fictional acts as a reflector of self-consciousness, the world of the text as a reflector of the real word.

Cet article vise à définir le récit de soi, fictionnel ou non, en tant que mode de communication autobiographique. Dans Faces in the Water (1961) et An Autobiography (1991), Janet Frame représente les hôpitaux psychiatriques comme des prisons. Nous interrogeons les dénominations et les descriptions des lieux, des soignants et des malades pour montrer que le langage métaphorique et imaginé, très prégnant dans le récit fictionnalisé, permet au lecteur de se construire une vision de l’univers psychiatrique au plus proche de la réalité vécue par l’auteur implicite. Du point de vue du lecteur, l’attente d’authenticité permet d’opposer l’autobiographie au roman autobiographique. Cependant, les procédés stylistiques (comparaisons, métaphores, métonymies) rapprochent le lecteur d’une réalité qui, de toute façon, est par essence représentée, que ce soit dans le récit fictionnalisé ou dans le récit qui se donne pour vrai. Le fictionnel opère comme révélateur de la conscience de soi, le monde du Texte comme révélateur du monde référentiel.

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