2013
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2650-2623
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2116-1747
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/fvtj
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/esa.856
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Catherine Paulin, « Language variation in diasporic texts: transparency or opacity? », Etudes de stylistique anglaise
Cet article questionne la relation dialectique entre la saillance des variétés linguistiques dans le discours et leur transparence. Par transparence, nous comprenons facilité d’accès à l’information sémantique, pragmatique, culturelle. Les variétés diatopique, distrastique et diaphasique sont aisément repérées mais elles ne sont pas nécessairement facilement interprétables. Leur relative opacité ou leur résistance à l’interprétation tient à la tentation de construire l’altérité par rapport à soi ou au même dont le lecteur fait l’expérience. Les variétés linguistiques sont abordées par l’étude de l’alternance codique dans des textes de fiction qui ne sont pas supposés être une représentation fidèle de la réalité mais qui sont des représentations imaginaires de sujets. Les textes postcoloniaux étudiés selon cette approche ont été publiés en anglais: Girls at War and other stories de Chinua Achebe (1972) et Jagua Nana de Cyprian Ekwensi (1961).