2016
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Judite Rodrigues, « Poésie par effraction : textes traduits de José María Gómez Valero, David Eloy Rodríguez et David Franco Monthiel », Essais
Dans le panorama de la poésie espagnole contemporaine, il est des voix réfractaires organisées en « récommunes » qui, articulant le poétique et le politique, désertent les perspectives balisées d’une écriture aseptique, amnésique et auto-satisfaite. Le collectif La Palabra Itinerante en est. Créé en Andalousie en 1992, il travaille à différentes hybridations des formes d’art et devient le lieu où l’écriture se donne pour objectif l’agitation des consciences (« colectivo de agitación y expresión ») et la déconstruction des machines à discipliner. Cet article présente brièvement l’œuvre de trois poètes, José María Gómez Valero (Séville, 1976), David Eloy Rodríguez (Cáceres, 1976) et David Franco Monthiel (Cádiz, 1976), en mettant au jour quelques pratiques poétiques dominantes : le primat du commun, le détournement, l’écriture du slogan, les formes cursives et denses. Une anthologie de textes traduits complète cette présentation.