2023
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https://doi.org/10.4000/estampe.4494
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François Fievre, « Doré et Perrault : comment raconter des histoires en images ? », Nouvelles de l'estampe
Comment l’image transforme-t-elle le temps du récit en espace narrativement signifiant ? Pour saisir la singularité de la contribution de Doré à l’illustration des contes de Perrault (1862), il s’agit de mieux comprendre la manière dont s’organisent spatialement ses compositions, et de les comparer aux précédentes illustrations des contes, notamment à celles de l’édition Curmer (1843), mais aussi aux procédés visuels narratifs alors à l’œuvre à son époque (peinture d’histoire, illustration, bande dessinée). De ce point de vue, l’originalité de Doré est d’avoir adopté des plans larges ou à l’inverse très resserrés, qui tranchent avec la peinture d’histoire de son temps, mais aussi d’avoir privilégié un « effet tableau » et une narration monofocale, en rupture avec l’émiettement visuel des vignettes romantiques ou avec la narration séquentielle de la bande dessinée alors naissante.