Prière et démocratie municipale

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2011

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  • 20.500.13089/fz6t
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Louis Rousseau, « Prière et démocratie municipale », Éthique publique


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Résumé Fr En

Ce texte tente de mieux rendre compte de la fonction et de la signification d’une pratique de rituel d’ouverture dont la prière du maire Tremblay représente un cas anachro­nique et inconvenant, mais qui a tout lieu d’être inventé à neuf au profit de nos sociétés démocratiques libérales « sorties de la religion » et aveugles devant le fait de leur propre transcendance. Il détermine d’abord le genre littéraire de cette prière qui joue le rôle d’un rituel théiste d’ouverture d’une assemblée politique qui ne poserait sans doute aucun problème dans la tradition politique des États-Unis. Il montre, qu’aujourd’hui, cette prati­que de la Ville de Saguenay a un effet sectaire d’exclusion qui contredit la raison d’être de l’institution publique. Paradoxalement, des arguments philosophiques et même théologi­ques à l’encontre de cette exclusion de participation à des institutions communes ont fondé tout le processus de déconfessionnalisation à l’œuvre au Québec depuis 1946 (Père Léves­que. O.P.). Mais plutôt que d’abolir tout rituel, ne conviendrait-il pas d’inventer de nou­velles manières d’exprimer la dimension symbolique du politique ?

This article aims to explain the function and meaning of an opening ritual whose practice by Mayor Tremblay seems anachronistic. However, in our liberal societies, which are blind to their transcendental nature, this custom should be created anew. The article begins by identifying the literary genre of this theistic opening ritual, which would probably pose no problem in the political tradition of the United States. It then goes on to show that, in the Saguenay, the custom currently has sectarian and exclusionary effects which run counter to the raison d’être of public institutions. In conclusion, the article proposes that instead of simply abstaining from this ritual, an effort should be made to create it anew so that it reflects the symbolic dimension of political life. That way, we would be faithful to the anthropological legacy of our ancestors.

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