2011
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/g135
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Élise Heinisch, « L’ethnomusicologue et les rituels de possession. Éthique d’une recherche (umbanda, Brésil) », Cahiers d’ethnomusicologie
L’éthique de l’ethnomusicologue sur son terrain est bien souvent pensée, adaptée selon une discipline personnelle et des convictions plutôt que d’après un code déontologique véhiculé par un enseignement interne. Pour discuter le sujet, je propose d’étudier les contours et les limites de ma posture de chercheuse, mes erreurs de méthode, et les aléas du retour au terrain à travers des récits d’expériences. La meta performing dont parle Kirschner s’opère après avoir vécu et écouter la performance. La forme que l’on donne à l’écrit, à l’interprétation de la performance est issue de méthodes, d’intuitions ou de choix motivés ou contrôlés par une éthique personnelle. Quand l’ethnomusicologue se confronte à ses propres émotions, quand l’objet d’étude est du domaine du sacré, de la foi, quelle est la « bonne » démarche, la bonne posture ? Faut-il comprendre la diversité des méthodes et convictions des chercheurs comme la richesse de la discipline ou comme une fragile disparité ?