Tristes topiques

Fiche du document

Date

2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/g0d6
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2235-7688

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1662-372X

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/g13k

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/

Résumé 0

Développé par Berlioz au XIXe siècle, le festival de musique a peu à peu conquis tous les publics pour devenir la forme la plus ordinaire et plébiscitée de diffusion de la musique. Il y en a partout, pour tous. Comparable à la Maison de réunion maori, le festival permet à une communauté d’affirmer sa richesse, son raffinement et son talent technique. Par la multiplication des propositions on assiste à une compétition de musiques. Si on comprend aisément que la logique économique a trouvé là une forme idéale, car reproductible à l’infini, propice à l’intense consommation des diverses productions musicales, n’a-t-elle aussi fait perdre au festival sa vocation originale autant que ses ambitions artistiques ? Lorsque les lieux comme les lieux communs (tristes topiques) sont au cœur de ce qui est proposé au public que reste-t-il de la musique ? La festivalisation semble grandement participer à la disparition des formes intimes, coutumières et villageoises de la fête avec leurs spécificités musicales. D’ailleurs, à bien y regarder, il n’y est jamais question de don. Seule la dépense compte.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines