Le son de l’intérieur dans les cultures d’Asie Intérieure

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2021

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  • 20.500.13089/g0hl
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Résumé 0

Cette étude du timbre dans les cultures turciques et iraniennes d’Asie centrale s’appuie sur l’observation des choix esthétiques exprimés par des qualificatifs vernaculaires très nuancés et variés. Elle suit un fil conducteur qui relève de la notion d’« intérieur » (au sens concret acoustique et non psychologique) opposé à celui d’« extérieur » : voix intérieure (ichqari ovoz) des bardes turciques (dont le khöömii est la forme extrême), sonorité instrumentale dite « du nez » qui est prisée jusqu’au Kurdistan. Ces options esthétiques culminent dans les systèmes musicaux turciques et mongols centrés sur le timbre bien plus que sur les hauteurs et le rythme. L’intériorité, en tant que fondement, renvoie par ailleurs à l’ancien, ce qui se traduit par la distinction des timbres de certains instruments en « anciens » et « actuels », qui a son parallèle en Occident dans le clivage acoustique « baroque » vs « symphonique ». Cette évolution est tributaire d’un important apport technologique : les cordes en acier remplaçant celles en soie et en boyau et, plus récemment, le fil de nylon remplaçant le boyau. Dans les exemples cités, le timbre est appréhendé selon sa forme, et pas simplement selon sa matière. Comme lieu d’articulation de la perception à l’impression, de la sensation à l’expression, de l’esthésique à l’esthétique, il relève du goût musical qui change avec le temps.

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