« L’écriture inclusive, je ne connais pas très bien… mais je déteste ! » 

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2023

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  • 20.500.13089/gkav
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GLAD!

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Tania Sauteur et al., « « L’écriture inclusive, je ne connais pas très bien… mais je déteste ! »  », GLAD!


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Résumé Fr En

Si l’écriture inclusive polarise largement l’opinion publique, les causes exactes des réticences envers son usage ne sont pas toujours très claires. Nous explorons les liens entre les attitudes envers l’écriture inclusive et différents facteurs, comme le niveau de connaissance linguistique ou historique de l’écriture inclusive. Nous avons également mesuré l’orientation politique des personnes interrogées, ainsi que leurs opinions quant à la dimension politique de la langue, afin d’en évaluer leurs liens avec les attitudes envers l’écriture inclusive. Les résultats montrent que plus les personnes ont de connaissance historique de l’écriture inclusive, plus elles pensent que l’écriture inclusive répond à des injonctions politiques. Les résultats montrent également que plus les personnes se situent à droite de l’échiquier politique, moins elles connaissent l’écriture inclusive (ses outils ainsi que son histoire) et plus elles la rejettent. La présente étude fournit de nouvelles perspectives d'éclaircissement - liées notamment à la connaissance - sur la défiance exprimée par une partie de la population vis-à-vis des nouvelles pratiques langagières visant à davantage d’égalité.

Although gender inclusive writing is widely polarised in public opinion, the exact causes of reluctance towards its use are not always clear. We explore the link between attitudes towards inclusive writing and different factors, such as the level of linguistic or historical knowledge of inclusive writing. We also measured the political orientation of the respondents, as well as their views on the political dimension of language, in order to assess their relationships with attitudes towards inclusive writing. The results show that the more people have historical knowledge of inclusive writing, the more they believe that inclusive writing is a response to political injunctions. The results also show that the further to the right of the political spectrum people are, the less they know about inclusive writing (its tools as well as its history) and the more they reject it. The present study provides new insights - related in particular to knowledge - into the distrust expressed by a part of the population towards new language practices aiming at more equality.

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