2019
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Yves Verneuil, « Des gardiens de l’ordre établi dans l’enseignement secondaire ? Le SNALC, la CNGA et la Société des agrégés face aux conséquences de Mai 1968 », Histoire Politique
Le Syndicat national des lycées et collèges (SNALC), Confédération nationale des groupes autonomes de l’enseignement public (CNGA) et la Société des agrégés se sont montrés hostiles aux réformes qui ont suivi Mai 68. Cependant, le discours de la CNGA et du SNALC est plus politique que celui de la Société des agrégés : ces deux syndicats estiment nécessaire de lutter non seulement pour le rétablissement de l’ordre, mais aussi contre la politique d’endoctrinement menée par les « totalitaires ». Inversement, du point de vue pédagogique, la Société des agrégés et le SNALC ont une attitude de refus plus radicale que la CNGA. De fait, le SNALC défend les valeurs traditionnelles (travail, effort, ordre, autorité, sélection, civisme, patrie), alors que la CNGA tente d’accorder sa promotion des valeurs libérales à un projet de réforme de l’enseignement.