2017
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/guft
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https://doi.org/10.4000/hybrid.756
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La notion de « malaise » dans la représentation est définie ici comme le sentiment d’une inadéquation fonctionnelle et récurrente entre la chose représentée et l’entité mentale qui lui correspond, que celle-ci reste privée ou soit rendue publique. Cette inadéquation se manifeste par la difficulté, et parfois l’incapacité, d’élaborer des représentations permettant d’une part la meilleure communication possible entre individus, d’autre part la compréhension optimale des conséquences de notre activité. Les causes de cette inadéquation peuvent être pathologiques, sociales, ou encore culturelles, et ce sont ces dernières qui nourrissent mon propos. Dans la première partie de l’article, je rappelle quels sont les principaux piliers cognitifs de la représentation. Je soutiens ensuite que le malaise touche moins à la représentation elle-même qu’à l’ébranlement de ces piliers, notamment le principal qu’est la faculté d’attention. Enfin, dans la troisième et dernière partie, j’envisage l’hypothèse d’une variabilité culturelle du malaise, en avançant les notions d’adversité et de félicité culturelles.