Montrer, représenter, esthétiser la cruauté humaine

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2017

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  • 20.500.13089/gug9
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Hybrid

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Sophie Wahnich, « Montrer, représenter, esthétiser la cruauté humaine », Hybrid


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C’est en s’étudiant que l’homme apprend à faire avec sa propre cruauté, à lui reconnaître sa valeur comme à la craindre. Le théâtre, en représentant la cruauté, éduque le thumos, lieu du courage civique. En ne dissociant pas du spectacle les réserves empiriques et historiques du réel, le théâtre contemporain fait-il advenir un spectateur capable de se représenter cette cruauté ou un spectateur impassible, brûlé par l’excès ? L’analyse s’appuie sur trois spectacles de théâtre : Eldorado dit le policier (2011), Salle d’attente (2012) et Les Damnés (2016). L’enjeu crucial dans les trois cas est le point de rencontre possible entre le corps sensible de l’acteur et celui du spectateur. Or ce point est différent pour chaque acteur comme pour chaque spectateur. Sans polyphonie, l’auteur doute qu’il y ait la possibilité pour chacun de se frayer un chemin pour ressentir, chuter, peut-être se relever, rire, réfléchir et chercher à comprendre ce qu’il a à faire avec la/sa cruauté.

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