2015
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https://doi.org/10.4000/lbl.953
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Roseline Le Squère, « Comment les usages des marques de territoire et de la symbolique régionale bretonne peuvent-ils contribuer au développement de la langue bretonne et de la culture régionale ? », La Bretagne Linguistique
L’article fait suite à une communication présentée en 2013, et faisant écho à une recherche démarrée en 1996, poursuivie jusqu’en 2018. Par l’exemple de situations de marquage public, bilingue et symbolique sur plusieurs territoires de Bretagne, l’auteure questionne les liens entre culture et économie. Comment fonctionnent-ils ? Lorsque la langue régionale est utilisée dans l’espace public pour sans volonté première de permettre un échange entre locuteur dans cette dite langue, s’agit-il toujours d’une langue ? Et quel avenir lui promet-on au travers de ces usages ? L’auteure questionne ces champs sociolinguistiques en présentant la langue comme un fil continu de pratiques sociales, un continuum de situations et d’environnements eux-mêmes sociaux. Par ces pratiques d’affichage public, nécessairement sociales, et économiques pour un grand nombre d’entre elles, on institue de nouveaux rapports à l’objet langue en modifiant les codes de la communication. Ce n’est pas tant la volonté de s’adresser au public avec des mots qui importe, mais plutôt tout ce à quoi ces mots renvoient. La langue deviendrait-elle alors un élément paralinguistique ? On trouve dans ces situations le moyen d’encourager les contributeurs au débat, de tous ordres, économistes, sociolinguistes, et d’autres, pour repérer, ensemble, comment on peut agir pour mieux maîtriser les équilibres de la culture au service de l’économie et l’économie au service de la culture.