2021
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https://doi.org/10.4000/narrativa.413
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L’article analyse deux domaines de la littérature apocalyptique italienne. Le premier, né dans les années 1970, explore le corps non-humain ou post-humain comme lieu de violence extrême (creaturely life). Le second, plus récent, se nourrit de souvenirs idylliques et nostalgiques d’un passé préindustriel (retrotopia). L’efficacité politique des deux traditions nécessite une attention croissante à l’entrelacement diachronique et une capacité sans précédent à se déplacer entre différents plans temporels. Cet intérêt pour la complexité temporelle est typique d’une nouvelle dominante culturelle, que j’ai appelée “l’anthropocène conscient” et qui trouve son expression esthétique la plus évidente dans la fiction spéculative.