2017
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https://doi.org/10.4000/nordiques.1625
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Philippe Blanc, « La Baltique orientale, périphérie stratégique de la sphère britannique de la guerre de Crimée à la première guerre mondiale, entre confrontation et coopération », Nordiques
En 1856, la guerre de Crimée débouche, dans la Baltique, sur une forme de suprématie navale britannique, dont le pendant diplomatique est incarné par le traité d’Intégrité de novembre 1855, qui repousse un peu plus vers l’est la périphérie de la sphère stratégique britannique et sa « frontière » avec la sphère russe. C’est pour cela que le secteur finlandais, en particulier, va servir, dans les décennies qui suivent, d’espace de confrontation entre les deux puissances du Grand Jeu, davantage en fonction de la conjoncture internationale que de l’intérêt économique réel de la Baltique pour la Grande-Bretagne. Inversement, le jeu des nouvelles alliances et rivalités européennes du début du XXe siècle va faire de la Baltique orientale la caisse de résonance d’une nouvelle forme de coopération anglo-russe, l’attitude britannique influençant la donne locale, dans la coopération comme dans la confrontation.