2020
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https://doi.org/10.4000/prismi.276
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Matteo Residori, « « Non si perde servigio mai nessuno » », PRISMI
Cet article aborde la question controversée d’une possible interprétation « sérieuse » du Morgante de L. Pulci en se penchant sur le motif, particulièrement répandu dans la première partie du poème (c. I-XXIII), de la juste rétribution des mérites et des fautes. En privilégiant le versant positif de ces interactions morales, l’étude illustre l’importance du thème de la gratitude et ses connexions profondes avec celui, non moins important, de l’amitié. La place centrale de ces thèmes est confirmée a contrario par l’épisode de l’injuste condamnation d’Astolphe (c. XI), dont l’analyse rapprochée met au jour des liens significatifs entre le Morgante et la littérature morale contemporaine et permet par là de formuler quelques hypothèses sur les raisons historiques, à la fois individuelles et collectives, de l’importance de ces thèmes dans l’œuvre de Pulci.