Reprise d’initiative et éducation interculturelle chez les Amérindiens de l’Amazonie brésilienne (Etat d’Amazonas)

Fiche du document

Date

2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
  • 20.500.13089/jpl3
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1954-3077

Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/jpzv

Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/ree.4554

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/




Citer ce document

Olivier Meunier, « Reprise d’initiative et éducation interculturelle chez les Amérindiens de l’Amazonie brésilienne (Etat d’Amazonas) », Recherches en éducation


Partage / Export

Résumé Fr En

La transmission traditionnelle des savoirs dans les sociétés relevant de l’oralité et le modèle occidental de la forme scolaire peuvent apparaître a priori dichotomiques, ce qui a souvent contribué à leur développement juxtaposé et le plus souvent à un processus de domination du second sur les premières. Au Brésil, suite au processus républicain visant à assimiler les populations amérindiennes à la Nation durant les années 1970-1980, ces dernières se sont organisées pour sauvegarder leur territoire et leur identité culturelle, ce qui a donné lieu, à partir des années 1990, à la généralisation d’une éducation scolaire interculturelle dans les territoires indigènes, ouvrant la forme scolaire aux savoirs socioculturels des peuples premiers. En intégrant des savoirs « traditionnels » dans l’enseignement, la forme scolaire a permis à ces enfants éloignés d’une culture scolaire « occidentalisée », de relier les savoirs « communautaires » aux savoirs scolaires. Ce système présente une capacité à considérer la pluralité des différences culturelles. Celle-ci n’est alors pas vécue comme une trace régressive d’inconscient collectif. C’est au contraire la reconnaissance des cultures traditionnelles qui conditionne le désir de connaissances nouvelles et son appropriation, ce qui pourrait être aussi une réponse pour d’autres pays, notamment chez les élèves socialement et culturellement éloignés de la forme scolaire instituée.

The traditional transmission of knowledge in the societies concerned by orality and the Western model of the school can appear a priori dichotomist, which often contributed to their juxtaposed development and generally to a process of domination of the second to the first. In Brazil, following the republican process aiming at assimilate the Amerindian populations to the Nation during the 1970-1980, these last were organized to safeguard their territory and their cultural identity, which gave place from the 90’ of the last decade at a generalization of an intercultural school education in the indigenous territories, opening the school with the indigenous sociocultural knowledge. By integrating traditional knowledge in teaching, the school model allowed these children distant from an “occidentalized” school culture, to connect the “communal” knowledge to the school knowledge. This system has a capacity to consider the plurality of the cultural differences. This one is not lived like a regressive mark of collective unconscious. It is on the contrary the recognition of the traditional cultures which conditions the desire of new knowledge and its appropriation, which could be also an answer for other countries, in particular at the pupils socially and culturally far away from the instituted school.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines