2011
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Frédérique Wandfluh et al., « Lutte contre l’échec et nouvelles formes de travail scolaire : le cas d’un établissement de la banlieue genevoise », Recherches en éducation
La lutte contre l’échec a été et reste un puissant levier de questionnement et d’évolution des formes de travail scolaire, sans que l’on puisse opposer l’intention de réformer pour mieux faire, et celle de conserver l’organisation existante en l’explicitant aux élèves afin qu’ils puissent mieux en profiter. Nous présentons et analysons ici le travail et le renouvellement de l’organisation du travail pédagogique tels qu’ils ont été pensés et pratiqués durant 15 ans par une école élémentaire d’un quartier populaire de la périphérie de la ville de Genève. Dans le cadre, puis en marge d’une réforme voulant introduire des cycles d’apprentissage pluriannuels à la place du redoublement des degrés, l’équipe enseignante du Bachet et des chercheurs-partenaires ont petit à petit (et collégialement) élaboré une organisation modulaire des apprentissages de base, fondée sur une hiérarchisation des objectifs et une prise en compte des besoins singuliers des élèves. Après une brève présentation du contexte politique et du cadre théorique de cette recherche-action, nous montrerons comment et pour quelles raisons les formes du travail scolaire ont progressivement évolué dans l’école. Nous présenterons ensuite les questions que se posent les enseignantes au moment où le contrôle politique sur l’instruction publique se resserre, et où l’équipe a le sentiment que son autonomie et le sens de son travail pourraient lui échapper en partie.