Lutte contre l’échec et nouvelles formes de travail scolaire : le cas d’un établissement de la banlieue genevoise

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2011

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  • 20.500.13089/jpld
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Frédérique Wandfluh et al., « Lutte contre l’échec et nouvelles formes de travail scolaire : le cas d’un établissement de la banlieue genevoise », Recherches en éducation


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Résumé Fr En

La lutte contre l’échec a été et reste un puissant levier de questionnement et d’évolution des formes de travail scolaire, sans que l’on puisse opposer l’intention de réformer pour mieux faire, et celle de conserver l’organisation existante en l’explicitant aux élèves afin qu’ils puissent mieux en profiter. Nous présentons et analysons ici le travail et le renouvellement de l’organisation du travail pédagogique tels qu’ils ont été pensés et pratiqués durant 15 ans par une école élémentaire d’un quartier populaire de la périphérie de la ville de Genève. Dans le cadre, puis en marge d’une réforme voulant introduire des cycles d’apprentissage pluriannuels à la place du redoublement des degrés, l’équipe enseignante du Bachet et des chercheurs-partenaires ont petit à petit (et collégialement) élaboré une organisation modulaire des apprentissages de base, fondée sur une hiérarchisation des objectifs et une prise en compte des besoins singuliers des élèves. Après une brève présentation du contexte politique et du cadre théorique de cette recherche-action, nous montrerons comment et pour quelles raisons les formes du travail scolaire ont progressivement évolué dans l’école. Nous présenterons ensuite les questions que se posent les enseignantes au moment où le contrôle politique sur l’instruction publique se resserre, et où l’équipe a le sentiment que son autonomie et le sens de son travail pourraient lui échapper en partie.

The fight against school failure has been and still is a powerful tool for questioning and reshaping forms of school work, without opposing the intention to reform in order to do better and the intention to maintain the existing organization, while making it explicit to the students so that they can take advantage of it. We present and analyze the work and the renewal of the organization of teaching activity as they were conceived and practiced during fifteen years by an elementary school in a popular neighbourhood in the suburbs of the city of Geneva. In the framework of, and then in the margin of a reform aiming at introducing multi-year learning cycles instead of repeating classes, the teaching staff of Bachet and some partners researchers has gradually (and collectively) developed a modular organization of basic learning, based on a hierarchy of objectives et taking into account the unique needs of students. After a brief presentation of the political context and the theoretical framework of the research-action, we will demonstrate how and why the forms of school activities have progressively evolved in this school. We will then present the questions raised by the teachers in an era of increasing political control over public education, when teachers have the feeling that their autonomy and the meaning of their work might partly escape them.

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