Corks and a Cathedral in South Kensington: a Case study of Victorian Serious Leisure and Social Recognition

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2021

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  • 20.500.13089/k8ui
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Moshe Elhanati, « Corks and a Cathedral in South Kensington: a Case study of Victorian Serious Leisure and Social Recognition », Revue d'histoire culturelle


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Résumé En Fr

The article points to the culture of productive and creative leisure among the mid-Victorian English working classes from the standpoint of domestic hobby-making, largely ignored by the historiography of leisure. Relying on previously unpublished primary sources, it analyzes a test case centered on a Lincolnshire agricultural worker whose model-building hobby became a lucrative career and a platform for self-improvement. Though his tale is fairly eccentric, it nevertheless demonstrates the broad range of popular leisure practices, mainly handicrafts hobbies, among working men and women. These leisure habits, the article argues, challenge the historiographic conventional dichotomy between work and leisure. To address this historiographical lacuna, the article proposes using sociological models such as ‘serious leisure’ hitherto excluded from the historical research, which explain the involvement of workmen in labour-intensive hobbies as a measure of their sense of self-worth and autonomy. It concludes that a devoted hobby career was not just an effective instrument of self-improvement, but also an expression of the legitimate demand of the working classes for recognition and acceptance into the civil body.

L’article étudie la culture du loisir productif au sein des classes ouvrières anglaises du milieu de l’époque victorienne à travers un objet de recherche original : les activités de passe-temps domestiques, largement ignorées par l’historiographie du loisir. S’appuyant sur des sources primaires inédites, cette étude micro-historique analyse le cas d’un ouvrier agricole du Lincolnshire dont le hobby de modélisme est devenu une carrière lucrative et un moyen de développement personnel. Son histoire excentrique dévoile un large éventail de pratiques de loisirs populaires, principalement artisanaux, qui remettaient en question la dichotomie conventionnelle entre travail et loisirs. Pour combler cette lacune historiographique, l’article propose d’utiliser des modèles sociologiques, jusqu’ici exclus de la recherche, qui expliquent l’implication des ouvriers dans des passe-temps chronophage et à forte intensité de travail par le sentiment de valeur personnelle et d’autonomie qu’ils en retirent. Il conclut qu’une véritable « carrière de hobby » ne constituait pas uniquement un moyen de développement personnel, mais était aussi l’expression d’une demande légitime des classes ouvrières de reconnaissance et d’acceptation par le corps social.

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