2009
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2494-7830
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1962-2864
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/kg5t
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/rref.779
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Laurence Pourchez, « « C’est qui TGV ? » Contextualisation de l’enseignement dans le premier degré à La Réunion », Recherches et ressources en éducation et en formation
L’académie de La Réunion compte en 2009, quarante sept enseignants possédant l’habilitation Langue et Culture Régionale. Outre quelques enseignants itinérants, le seul dispositif présent dans l’Académie est celui des classes bilingues et seuls dix professeurs des écoles exercent en classes bilingues expérimentales sur un total de 6434 enseignants du premier degré, soit 0,1% de l’effectif des professeurs des écoles. Malgré le terme pompeux d’habilitation Langue ET Culture régionale, dans les faits et dans la pédagogie, la culture est absente. A aucun moment, n’est évoquée, dans l’Académie, la question d’une quelconque prise en compte de la culture réunionnaise, la possibilité d’une contextualisation de l’enseignement. Cet article s’appuie sur des observations et des engagements, notamment pédagogiques, vieux de vingt années. Il tente de montrer que sans contextualisation de l’enseignement, sans réelle prise en compte de la culture réunionnaise, sans formation des enseignants à cette culture, sans opérationnalisation des connaissances transmises, les « classes bilingues », au nombre anecdotique, n’ont, au mieux, qu’un rôle de vitrine, de bonne conscience institutionnelle dans un département dont, faute de formation, beaucoup, enseignants, comme membres des corps d’inspection, disent qu’il n’est pas différent d’un département métropolitain.