« C’est qui TGV ? » Contextualisation de l’enseignement dans le premier degré à La Réunion

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2009

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  • 20.500.13089/kg5y
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Laurence Pourchez, « « C’est qui TGV ? » Contextualisation de l’enseignement dans le premier degré à La Réunion », Recherches et ressources en éducation et en formation


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Résumé Fr En

L’académie de La Réunion compte en 2009, quarante sept enseignants possédant l’habilitation Langue et Culture Régionale. Outre quelques enseignants itinérants, le seul dispositif présent dans l’Académie est celui des classes bilingues et seuls dix professeurs des écoles exercent en classes bilingues expérimentales sur un total de 6434 enseignants du premier degré, soit 0,1% de l’effectif des professeurs des écoles. Malgré le terme pompeux d’habilitation Langue ET Culture régionale, dans les faits et dans la pédagogie, la culture est absente. A aucun moment, n’est évoquée, dans l’Académie, la question d’une quelconque prise en compte de la culture réunionnaise, la possibilité d’une contextualisation de l’enseignement. Cet article s’appuie sur des observations et des engagements, notamment pédagogiques, vieux de vingt années. Il tente de montrer que sans contextualisation de l’enseignement, sans réelle prise en compte de la culture réunionnaise, sans formation des enseignants à cette culture, sans opérationnalisation des connaissances transmises, les « classes bilingues », au nombre anecdotique, n’ont, au mieux, qu’un rôle de vitrine, de bonne conscience institutionnelle dans un département dont, faute de formation, beaucoup, enseignants, comme membres des corps d’inspection, disent qu’il n’est pas différent d’un département métropolitain.

In 2009, the regional education authority of Reunion Island counts fortyseven teachers holding the capacitation allowing them to officially teach «Regional Language and Culture ». The only existing implement for so doing in the area is the few bilingual classes. Only ten primary school teachers practice in experimental bilingual classes on a total of 6434 teachers of the first degree, that is 0.1 % of the total number of the primary school teachers. In spite of the pompous term « capacitation to Regional Language and Culture», the culture is factually and pedagogically absent from the syllabus. Never have the Regional education authority evoked the question of the Reunion Island culture, or the possibility of a contextualisation of the teaching. The present paper lies on observations and commitments made twenty years ago. It tries to show that without contextualising the teaching, without real consideration for the Reunion Island culture, without training of the teachers in this culture, without an educational application of the knowledge, " bilingual classes ", the bilingual classes, whose number is ridiculous, are doomed to, at best, hold the role of glass window, giving the institution good consciousness. Many teachers and inspectons as well, say, that french department is not different from the department in Metropolitan France, whereas in fact, the problem is that of teachers’ training.

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